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Lubumbashi: Covid-19, travail de sexe et violences LGBT. Elle est où La dignité humaine ?

Etablie sur 2.345.000 Km2 au centre du continent africain, la République Démocratique du Congo est l’un des pays Africain les plus affecté actuellement par la pandémie de covid-19 (Jusqu’au 1 Juillet 2020, 7.189 personnes ont été tester positif ). Généralement, la population congolaise évolue dans une diversité de situations dû à plusieurs facteurs comme l’immensité du territoire par exemple. Nationalement, aussi, la situation des droits humain connait de nombreuses similarités en rapport de ce qu’est la vie et l’évolution des personnes Lesbiennes, Gays, Bisexuelles, Transgenres. Elles sont souvent caractérisées par des discriminations et diverses violences et l’impact s’alourdi avec le confinement. Correspondance depuis la ville de Lubumbashi (Sud Est),

Une situation de covid-19 qui menace gravement le travail de sexe gay et transgenre…

Des rejets familiaux jusqu’aux stigmatisations dans les structures de santé ; les défis rencontrés par les personnes LGBTQ ne manquent pas. Ils affectent les quotidiens de ces personnes sur plusieurs niveaux et particulièrement, l’accès à des opportunités d’études et de travail. Le travail de sexe est un choix volontaire ou non qui permet à certains membres de la communauté LGBTQ d’arrondir les fins de mois difficiles voire parfois, mieux avancer dans la vie avec plus de dignité. Avec le confinement, nombreuses structures et espaces de rencontre ont dû temporairement fermer. Les ruelles et autres espaces de derniers choix servent de relais et sont malheureusement, la source de nombreuses violences autant verbales, physiques que psychologiques chez les travailleur(e)s de sexe gays et transgenres. 

En 3 mois, Des violences LGBT en hausse jusqu’à 100% de la moyenne annuelle.

De 2017 – 2019, une moyenne d’un (1) cas par mois a été documenter comme violence basée sur le genre et/ou sexuelle chez une personne LGBT à Lubumbashi, totalisant jusqu’à 60 cas pour cette période. De Mars – Mai 2020, Jusqu’à 20 cas ont été documenter. Une inquiétante hausse des violences jusqu’à 100% de la moyenne annuelle, uniquement en 3 mois. Les causes de cette situation trouvent racines dans plus d’un contexte :

1. L’ignorance dans les familles et le social, à propos des personnes LGBT.

2. L’impact des messages qui font la promotion de la haine LGBT dans les espaces publiques.

3. Le non accès équitable à des espaces de justice sociale inclusifs.

La recherche d’une dignité LGBT qui se veut garder espoir fort malgré tout.

Pour tous les cas documentés entre 2017 et 2019, 13 cas ont été soumis au parquet mais n’ont pas encore été traités jusque-là et pour les 52 cas restants, aucune intervention n’a pu être possible pour faute de moyens. Si le soutient communautaire LGBT à Lubumbashi se veut être réactif pour les nombreuses situations de violations de droits humain, il peine à être effectif principalement à causes des raisons suivantes :

  1. Absence pendant un long moment des institutions pouvant faciliter la compréhension de la communauté LGBT à l’opinion publique.
  2. Manque des moyens matériels et financiers pour la structure existante.
  3. Mauvaise compréhension de la communauté LGBT par l’opinion publique.

Soutenir la dignité LGBT à Lubumbashi est une situation qui devrait aider à limiter les violences basées sur le genre et contribuer à la promotion du respect des droits humains.

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