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Le viol ou la fierté d’en parler

Le viol a longtemps existé. Dans nos sociétés, on les a tous entendues, ces histoires des jeunes filles et garçons qui se font prendre de force par des hommes parfois d’âge adulte, parfois avec un âge équivalent à celui de leurs pères. L’usage de la force pour assouvir ses envies sexuels sans tenir compte des retombés tant physique que psychologique qu’aura cette violence sur la victime. 

Mettre un mot sur ces actes sans noms a été un combat de grande envergure. Tant pour les femmes et filles qui se battent pour leurs vies, que pour les hommes, les frères et les pères qui se battent pour leur survie, celle de leurs sœurs, tantes et/ou mères.

Les actes de viols, qui souvent se passent dans nos chambres, nos maisons ou dans des lieux publics, restent et resteront à jamais un crime. Il est important de comprendre que toute personne sur terre a droit à des relations sexuelles consentis et/ou sécurisées. Il est aussi important de tenir en compte la santé mentale des victimes. 

Si celle-ci désire aborder l’acte ignoble qui lui est arrivé, lui offrir un moment d’écoute précieux et dans le cas contraire être juste présent pour la personne; car le plus souvent les victimes portent ce fardeau et ont peur de lâcher ce poids lourd, et leurs vies sexuelles sont souvent touchées, soit elles sont dégoutées soit elles deviennent addictives et parfois violentes à leur tour. 

En parler, dénoncer les auteurs et soutenir les victimes sont les plus grandes priorités à suivre. Ceci peut laisser sans l’ombre d’un doute perplexe, mais toutefois ma fierté réside dans l’acte, celui-ci d’aborder avec férocité cette thématique.

NIDI Roundy