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Plaire au lieu de se plaindre 

 

Savez-vous que le pape Benoît XVI a renoncé à ses services. Oui, il a vu qu’il n’en pouvait plus, que son corps ne pouvait pas supporter ce fardeau lourd et à céder sa place au François. 

On arrive à un moment de notre vie où nous sommes fatigués avec une amertume sans limites de cette dite vie, et on pense même à en finir avec elle, on décide de renoncer à nos fonctions de mère, de père, d’enfant, ou simplement d’être humain.

Je me souviens de cette jeune fille, qui était pleine d’espoir car c’était rose dans sa magnifique maison jusqu’à l’instant où son domestique est venu par derrière pour la poignarder. Grâce à Dieu elle s’est débattue et elle arriva à l’extérieur de la maison, elle cria au secours et une fois de plus, elle eut la chance d’être entendue par son voisin, son agresseur pris en flagrant délit, fuyant et la police intervenant et on l’a emprisonné. 

Mais la jeune fille, depuis lors, a fait face aux multiples questions qui sont restées sans réponse, comment un homme étranger peut-il mettre fin à la vie d’une personne? Est-ce que je suis une mauvaise personne? Est-ce la punition divine? 

Nombreuses sont les blessures générées par cet événement soudain qui va mettre fin à son avenir qu’elle avait planifié, qu’elle oublie petit à petit. 

Elle a dû affronter ce cauchemar seule, et ça faisait travailler son cerveau, les heures où les autres se reposaient. 

Elle était entrain d’être marginale ou pire folle, je ne serai le répondre mais cette période requiert de la présence d’un proche qui n’a pas besoin de comprendre ce qui arrive mais d’apprendre à acquiescer sans poser des questions, et de répéter sans cesse que c’est compréhensible alors qu’il/elle ne voit pas aucune idée. 

Cette période nous exerce à avoir un silence extérieur et de faire travailler notre intérieur au point qu’on se déconnecte du présent afin de savoir comment respirer avec ce poids sur notre poitrine qui s’enfonce à chaque fois qu’une personne ignorante de notre souffrance fait semblant de nous critiquer ou de nous victimiser.

 On souffre tous d’une ou autre chose, apprenons à normaliser la santé mentale car ça existe et de nos jours c’est fréquent de rencontrer les gens tétanisés, dégoûtés, déprimés, faisant semblant d’être bien. 

Alors au lieu de se plaindre, veuillez plaire à ceux qui nous entourent car tout en chacun est à la recherche de guérison de son mental.